Sopharyka, c’est une boule d’énergie. Une leader positive au sourire contagieux. Une femme curieuse et impliquée. Toujours partante pour organiser, planifier, participer, mobiliser. Bref, elle est toujours en action, mais jamais essoufflée.

Cette jeune femme inspirante et inspirée, s’est méritée le prix Mères avec pouvoir en mai dernier. Prix décerné aux Mères qui se démarquent de façon exceptionnelle en tant que Mère, Femme, Citoyenne et Étudiante, mais qui souligne aussi son implication remarquable au sein de l’organisme.

Arrivée chez Mères avec Pouvoir à l’âge de 25 ans, Sopharyka était accompagnée de son fils qui avait alors 4 ans et de sa fille qui était bébé. “Pas facile” me dit-elle “de s’occuper de deux enfants toute seule”. La petite faisait des coliques, l’appartement qu’elle occupait à l’époque, était plus ou moins bien adapté à ses besoins familiaux et était plutôt dispendieux.

Je lui demande de me décrire comment elle se sentait à ce moment de sa vie. Deux mots lui viennent à l’esprit: “stressée et isolée”. Elle m’explique: “quand on devient mère et que les gens de notre entourage ne vivent pas la même situation que nous, notre réseau rétrécit. Quand on est mère monoparentale, c’est pire!”

Ceci étant dit, rien n’arrête Sopharyka dans sa quête de trouver une meilleure solution à sa situation. En faisant des recherches sur internet, elle tombe sur Mères avec pouvoir. Elle établit le contact, passe à travers les étapes de sélection et est reçue comme résidente. Je lui repose la même question que précédemment: “À ton arrivée chez Mères avec pouvoir, tu te sens comment?”. Encore une fois, deux mots lui viennent en tête: “soulagée et entourée”. Des intervenants attentionnés, un entourage sécurisant, des voisines qui vivent la même situation qu’elle… bref, chez Mères avec Pouvoir, elle se sent mieux.

Avec l’aide d’une intervenante qui l’a épaulée dans son processus d’acceptation au CÉGEP, Sopharyka a repris ses études. Elle a trouvé sa voie en technique d’éducation spécialisée et a aussi complété un stage auprès de traumatisés crâniens. Elle ne sait toujours pas avec quelle clientèle elle aimerait travailler plus tard, mais une chose est certaine, elle veut changer le monde! Et ça, elle y croit... et nous aussi! Impossible de ne pas avoir un coup de coeur pour cette jeune femme si inspirante.

En fin de rencontre, je lui pose une dernière question: “Sopharyka, dans 10 ans, tu te vois où?”. Elle me répond sans hésitation: “Mon souhait? Avoir une vie épanouie avec mes deux enfants, un travail qui me passionne...et être heureuse!”.

Tu le seras sans aucun doute Sopharyka. Parce que l’avenir appartient aux gens heureux et clairement, l’avenir t’appartient!